

Clairière
Adaptation d’un conte de Pierre Tousignant, Clairière met à profit les ressources du théâtre pour illustrer le fragile équilibre entre les convictions sensorielles et les illusions du rêve.
« La magie de Clairière consiste à projeter cette conception élargie des sens dans un langage scénique à la fois simple, efficace et ingénieux, qui permet de libérer toute la richesse symbolique du spectacle. »
À la suite d’une mystérieuse catastrophe, deux personnages se retrouvent naufragés d’un coin perdu de l’univers. Aveugle, Violette banalise son handicap en exploitant l’infini de son imaginaire ; pour sa part, Gabriel griffonne sur un calepin toutes les sensations qu’il éprouve dans cet univers de solitude et d’obscurité. En fidèle protecteur de Violette, Gabriel puise son courage dans le confort de la raison, exorcise ainsi ses peurs de l’inconnu qui les domine. Albatros, un voilier à la dérive, surgit du ciel et vient s’échouer, agonisant, aux abords de la clairière. Bouée de sauvetage au cou, les spectateurs accompagnent Violette et Gabriel dans un périple dont l’objet est la découverte de l’océan, seul environnement qui puisse sauver ce nouvel ami en détresse.