Aux petites heures de la nuit, une femme se tient dangereusement en équilibre à la fenêtre d’un hôtel du Vieux-Montréal. En bas, les pavés en pierres mouillés par la pluie défilent sous les pas d’un joggeur insomniaque tandis qu'un motard tout en noir rôde dans les rues désertes. Quand ces trois trajectoires convergent vers une cabine d'ascenseur, un huis clos étonnant s'engage et, dans le reflet de cette cage tout en miroirs, les masques finissent par tomber.
Dans ce récit aux allures de thriller existentiel, les identités se brouillent et une enquête prend forme. Que signifie mettre en scène sa propre disparition pour une femme mondialement célèbre? Devenir autre ou devenir soi? S'extraire du vacarme médiatique ou simplement créer une autre légende?
Inspirée de la figure ultra-médiatisée de l’activiste américaine trans Chelsea Manning, née Bradley Edward Manning, et de la retentissante fuite de données vers Wikileaks qui a mené à son emprisonnement, la création Becoming Chelsea explore la question de la protection des données tant personnelles que militaires, de même que celle des contre-pouvoirs à l’œuvre dans nos sociétés.
« Sébastien René est à couper le souffle, prouvant, s’il le fallait encore, toute l’étendue de son jeu. [...] Une très grande performance.»
Lire l'article«La véritable star de Becoming Chelsea est la mise en scène d’Eric Jean, qui pulse avec une fluidité déconcertante dans l’opulent décor de Pierre-Étienne Locas au son de la techno froide et crépusculaire de Laurier Rajotte.»
Lire l'article« Du bonbon visuel du début jusqu'à la fin! »
Lire l'article« Ce spectacle rythmé, visiblement très beau, bien joué et dirigé est l’un des très bons qu’il nous ait été permis de voir cette année.»
Lire l'article« Les créateurs de Becoming Chelsea ont donné naissance à une évocation, à un objet de beauté réglé au quart de tour... »
Lire l'articleLa scénographie fluide signée Pierre-Étienne Locas permet à l’équipe de jouer sur plus d’un niveau temporel et spatial et donne à voir de surprenants jeux de transparence et de réflexions. Couplée aux magnifiques vidéos de Julien Blais et aux éclairages de Cédric Delorme-Bouchard, elle fait de Becoming Chelsea une des productions les plus réussies de la saison sur le plan visuel.
Lire l'article«La vraie réussite du spectacle est la mise en scène d’Éric Jean, qui exploite intelligemment le magnifique décor de Pierre-Étienne Locas, une grande boîte avec des panneaux coulissants et des fentes dans le sol qui permettent aux comédien·nes de disparaître ou de se dédoubler, tandis que de superbes vidéos (de Julien Blais) figurant des volutes de fumée ou des courbes sinusoïdales sont projetées sur le mur du fond.»
Lire l'article«Très rythmé, le spectacle mis en scène par Eric Jean est découpé en courtes scènes qui prennent l’allure d’une partition théâtrale où brille Sébastien René ! (...) Toute une performance ! »
Lire l'article«...il ne faudrait pas croire que le succès de la pièce repose entièrement sur les épaules de Sébastien René. Le jeu de ses trois partenaires est également digne de mention. Il est juste et réglé au quart de tour et cela se remarque dans une pièce avec un rythme aussi soutenu.»
Lire l'article«On soulignera la mise en scène amoureusement cinématographique d’Éric Jean, soutenue selon un scénario de science-fiction politique.»
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