

Tu viendras pas patiner dans ma cour
Une pièce de Marie-Francine Hébert, mise en scène des comédiens ; texte mi-réaliste, mi-fantaisiste écrit à partir d’un atelier d’écriture avec des enfants de 10 ans, de milieu favorisé.
La reine-patineuse prétentieuse, Marguerite, commence l’action en faisant sa crise parce que tout le monde la trouve laide, sauf elle-même ; elle interdit à qui que ce soit (y compris aux enfants) de venir patiner chez elle ; conséquence : « Finalement être reine, c’est pas mal plate. Quand tu patines pas, t’es assis ; pis quand t’es pas assis, tu patines ». En plus d’exaspérer son serviteur Jambitieux, elle engueule Joséphine, la vendeuse en dépression : « J’pensais qu’était bête parce qu’était reine, mais est bête tout court ». Arrive Philador, l’astronaute, qui offre à Jambitieux et à Joséphine de venir faire un tour dans l’espace pour se reposer de Marguerite ; après avoir choisi un endroit pas trop touristique sur la carte du ciel, ils décollent. Une fois en orbite, il mange et soudain : « Aie, y a quelqu’un qui nous lance des roches », —« Ben non, c’est juste une pluie de météorites » : une des météorites a brisé l’astronef. Jambitieux et Philador sortent dans l’espace pour aller réparer la fusée ; en enlevant la météorite, Jambitieux pète sa baloune d’air et part dans l’espace. Il est finalement ramené à la fusée. De retour sur la terre, Jambitieux décide de faire une fête à Philador pour le remercier de lui avoir sauvé la vie dans l’espace ; Marguerite s’arrange pour se faire inviter mais elle doit changer d’air et offrir un gros cadeau, froid, dehors… Après avoir changé d’air, elle donne sa patinoire et vient au party ; à la fin, la reine dit : « Est-ce que je peux patiner moi aussi ? », les trois autres (sur l’air du Danube bleu) répondent : « Tu vien in dras pas pas pa ti ner Dans an an ma cour, dans ma a cour. »