Aux petites heures de la nuit, une femme se tient dangereusement en équilibre à la fenêtre d’un hôtel du Vieux-Montréal. En bas, les pavés en pierres mouillés par la pluie défilent sous les pas d’un joggeur insomniaque tandis qu'un motard tout en noir rôde dans les rues désertes. Quand ces trois trajectoires convergent vers une cabine d'ascenseur, un huis clos étonnant s'engage et, dans le reflet de cette cage tout en miroirs, les masques finissent par tomber.
Becoming Chelsea de l'auteur Sébastien Harrisson, s’inspire librement de la vie de l'activiste Chelsea Manning, figure mondiale ultra médiatisée et lanceuse d'alerte. Cette création est issue d’une vaste recherche documentaire et d’une réflexion sur l’éthique, tant citoyenne qu’artistique. Ce spectacle est porté par une mise en scène d'Eric Jean des plus astucieuses. On trace ici le portrait d'une société en quête de sens tel un miroir répercutant nos préoccupations individuelles et collectives.
La pièce a été encensée par la critique lors de sa création à l'hiver 2020 au théâtre Prospero. L’acteur Sébastien René est également le grand récipiendaire du prix d'interprétation masculine des Prix de la critique décernés par l'ACQT en octobre 2021 : " Le comédien a prouvé une fois de plus son immense talent en endossant un rôle complexe, qui abordait des enjeux liés à l'identité et au genre. Ayant su habilement éviter toute trace de caricature, il a offert une interprétation juste, humaine et touchante du personnage inspiré de l'activiste américaine trans Chelsea Manning »
« On avait dit : on ferme les yeux et, à dix, on cherche l’autre. On n’avait pas dit : à dix, je me fais pousser des ailes et je me change en oiseau. »
« Y’a des objets qu’on peut pas posséder, c’est eux qui nous possèdent »
Perdu dans les rues de Londres, Jasmin, jeune loup de la finance débarqué de Montréal, rencontre Hadi, un jeune homme qui cherche à lui vendre un tapis précieux aux motifs fascinants. Ce qui pourrait être une banale transaction se transforme en une véritable énigme quand le vendeur demande à Jasmin le mot de passe qui conclura le deal.
Warda nous transporte comme dans les légendes de tapis volants de Londres à Anvers, en passant par Paris, Bagdad et Québec. Sur sa route, Jasmin croisera, outre le mystérieux vendeur de tapis, sa tante Colombe, femme d’ambassadeur, hébergeant Lily, une jeune Canadienne venue à Paris pour étudier l’oeuvre de Foucault, Anneleen, une écrivaine flamande vivant recluse à Anvers et même le fantôme de sa propre mère, Rose.
D’escale en escale, les questions surgissent : Qui est Warda ? Quel est son lien avec le tapis et le mystérieux Hadi ? Et surtout, comment son existence et celle de Jasmin se retrouvent-elles inextricablement liées ? Warda est un conte à clé, une quête initiatique, un voyage dans l’espace et le temps.
CALENDRIER
4 octobre 2019 - 20h00 - Théâtre de la Ville Longueuil.
5 octobre 2019 - 20h00 - Théâtre de la Ville Longueuil.
9 octobre 2019 - 19h30 - Théâtre Gilles-VigneaultSaint-Jérôme.
10 octobre 2019 - 20h00 - L'Anglicane Lévis.
12 octobre 2019 - 20h00 - Salle Albert-Dumouche l Salaberry-de-Valleyfield.
15 octobre 2019 - 19h30 - Centre des Arts Desjardins | Drummondville.
16 octobre 2019 - 19h30 - Salle Goerge-Codling | Sorel-Tracy.
17 octobre 2019 - 19h30 - Centre Léonardo Da Vinci | Saint-Léonard.
19 octobre 2019 - 20h00 - Centre culturel de Beloeil | Beloeil.
Warda, vue par les médias → Lisez la revue de presse
« Tous les enfants sont à l’intérieur d’une vieille personne, mais ils ne le savent pas encore. »
Une petite fille nous fait visiter sa maison imaginaire; quand la lumière s’éteint et se rallume, voilà qu’elle est devenue une vieille dame dans une maison qui lui semble soudainement bien petite.
C’est alors qu’un promeneur mystérieux se présente à la porte de la maison et annonce à la vieille dame qu’elle va mourir. Comment est-ce possible? Hier encore, elle était une enfant. À preuve, ces chaussures qu’elle a toujours aux pieds.
Mourir, d’accord, mais pas avant d’avoir rendu ses souliers à la petite …
« Ce n’est pas parce qu’on n’a jamais mis les pieds quelque part, que ça ne nous habite pas... »
Un messager de la compagnie UPS sillonne les routes du continent pour livrer des paquets. Un jour, alors qu’il est pris dans un embouteillage, il est frappé par la vue, à travers la fenêtre d’un immeuble, d’une silhouette de femme. Partant à sa recherche, il se retrouve dans une maison de chambres désaffectée, plongé dans une installation in situ, au cœur de laquelle une voix féminine venue d’une autre époque s’adresse au visiteur. Qui parle sur la bande? Et qui était cette femme à la fenêtre? Alors que la porte de la chambre s’entrouvre, une inconnue paraît et un face-à-face inusité s’engage.
Dans un chassé-croisé d’images numériques et de voix off, La cantate intérieure nous entraîne dans cette curieuse mécanique qui est celle de l’art et de ses illusions, mécanique qui berne tantôt celui qui regarde l’œuvre, tantôt celui-là même qui l’a créée.
« En terre d’accueil, on ne trouve pas toujours ce que l’on croyait… »
Un fils tente de reconstituer l'existence de son père, au gré des confidences qu'il réussit à lui soutirer. Mais chaque récit, chaque anecdote apporte son lot de nouvelles questions, et le mystère que recèle cette histoire familiale continue de se creuser. Un voyage épique qui les mènera d'un petit village de Chine, à l'aube du communisme, jusqu'aux quartiers ouvriers des immigrants chinois en Angleterre, alors que le pays est déchiré par la guerre et des conflits identitaires. Yee Lui y fondera une famille, gagnera peu et perdra beaucoup, dont l'estime des siens, dans cette société qui lui restera à jamais étrangère.
Gold Mountain est joué en anglais, avec possibilité d’y ajouter des surtitres français.
Le spectacle a été créé en octobre 2010 au Unity Theatre, à Liverpool, au Royaume-Uni.
Collectif de création (textes et mise en scène) de Gilbert David, Odette Gagnon, Louis-Dominique Lavigne, Jeanne LeRoux, Daniel Meilleur, France Mercille et Monique Rioux à la suite d’ateliers d’écriture menés par Monique Rioux avec des citoyens du quartier Hochelaga-Maisonneuve
Ateliers conçus et dirigés par Monique Rioux, menés par les codirecteurs, dans des scénographies de Claude Goyette puis Marcel Lemyre, avec le musicien Denis Rossi puis Michel Robidoux; tenus à 190 reprises.
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